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Travail social et ses pratiques (Lucas), TD n°1 : 

le 19/02/03

 

La pauvreté et son traitement social du Moyen Age à la Libération (1946)

 

Le texte traite d'une question sociale, la plus importante pour toute la société, celle de la pauvreté. La place de la pauvreté à travers le temps.
Il rend compte de l'évolution de cette notion à différentes périodes de la société française et selon les régimes concernés, le sens peut évoluer.

Les termes difficiles du texte :

Aumône, indigent, paupérisme, paysan démuni, politique princier, classe laborieuse.

faire aumône : demander de l'argent de la part des pauvres (vrais ou faux),
donner l'aumône : somme que l'on met dans le tronc de "l'Eglise".

indigent : pauvres (bons, mauvais, vrais, faux, nouveaux (1980))

paupérisme : processus de déclassement social

paysan démuni : profession qui recouvre un grande diversité de situation mais c'est la fraction de cette population qui a des difficultés à vivre.

politique princier : politique du prince

classe laborieuse : classe dangereuse, dangerosité sociale qui s'appuie sur des présomptions.

 

Question 1 :

Qu'est ce qu'il faut entendre par pauvreté et comment définir la pauvreté à travers le temps ?

Individu qui ne peut pas subvenir à ses besoins : se loger, se nourrir, se vêtir.

Avant le Moyen Age, le pauvre est considéré comme un élu de Dieu, il a été choisi pour sanctifier tous les mécréants. Il permet d'expier nos péchés, le pauvre n'est pas suspecté.

Au Moyen Age, le pauvre est considéré comme quelqu'un qui ne peut pas travaillé, les handicapés, il existe la notion désormais de vrais et de faux pauvres.
Les faux pauvres s'exposent à des sanctions.
Le traitement, l'appréciation du groupe, du prince, de la société en générale ne sera pas le même entre les vrais et les faux pauvres.
Le faux pauvre est quelqu'un de oisif donc de dangereux, il ne subvient pas à ces besoins et est soumis à des tentations comme le vol, le crime ou l'agression, il commet donc des délits et provoque donc de la délinquance.

Au 14ème siècle, double changement, la pauvreté augmente avec une pauvreté de masse, elle change d'échelle et de nature, ces causes sont sont dues à la société. Les critères sociaux alimentent la pauvreté, il y a un changement, on considère comme pauvres des personnes qui ne l'étaient pas auparavant.

Au 19ème siècle, augmentation du changement de nature, on peut travailler et être pauvre.

 

Question 2 :

Qui a en charge le traitement de la pauvreté ?

Au Moyen Age, l'Eglise ( renvoie à la notion d'élu de Dieu) et les couches dirigeantes qui en fait peuvent accéder comme cela à la rédemption, la pénitence. Et ce qui permet aussi un ordre social stable.

Au 14ème - 15ème siècle, l'Etat, l'Eglise et les individus des classes dirigeantes. L'Etat intervient car le sentiment de bonne volonté ne peut plus suffire, la prise en charge des situations sociales nécessite des moyens d'une autre nature.

A la Révolution, Eglise et Etat. Un peu avant la Révolution des mutuelles interviennent (système qui se différencie des assurances, système qui allie la solidarité et le partage).

Au 19ème siècle, les ouvriers avec la naissance du syndicalisme vont s'organiser pour défendre leurs droits et permettre leur prise en charge.

 

On voit donc que la pauvreté varie, les besoins de la population varient également, ils sont fonction des sociétés concernées, des populations concernées et des périodes concernées.

Aucune société ne peut véritablement se désintéresser de cette question car ce qui est posé c'est la question de l'équilibre social et de la survivance de la société, sinon il y a peut y avoir fracture, rupture, crise sociale voir même insurrection sociale.

Le traitement de la pauvreté peut mener à des institutions spécialisées et selon les époques et régimes à l'éloignement du pauvre, la poursuite du pauvre, l'enferment du pauvre peuvent être privilégiés.

Polys :