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Travail social et ses pratiques (Lucas), cours n°5 : le 27/02/03 Le travail social : fin et suite Le travail social, dialogue avec des intervenants. Voici quelques points principaux que j'ai pu retenir de ces interventions : Assistante sociale au niveau du département : Il existe des aides la santé, l'enseignement, les transports et le social notamment pour les enfants, familles, personnes âgées et handicapés. Elles ont une permanence une fois par semaine, les aides
sociales principalement demandées concernent le logement, l'emploi, la
formation et les aides financières notamment avec le secours d'urgence et
des allocations mensuelles. A peu près 45% des familles ne sont pas informées de leurs droits. Pour l'aide sociale à l'enfance, il s'agit principalement de prévention, elles recueillent des informations et font des enquêtes pour voir si leurs informations de départ sont confirmées ou infirmées, si les informations sont confirmées alors elles agissent selon les dispositions prévues par la loi. Le travail social rentre dans le cadre du développement social. De plus en plus de projet se font en action collective partant de la demande des gens pour que ces projets puissent aboutir.
2ème travailleuse sociale, au guichet d'accueil de polyvalence : Elle montre que le travail est sectorisé mais elle énonce qu'il y a des gens sans secteur car ils n'ont pas d'adresse ce qui les exclue forcément jusqu'à tout récemment. Il faut dans ce type de travail répondre à des situations d'urgences : alimentaires, personnes à la rue, famille immigrée. Les partenaires sont la mairie, les centres d'hébergement d'urgence, foyer, pension de famille, malheureusement dans les situations d'urgence, ceux-ci ne peuvent apparemment qu'héberger pour 3 nuits seulement les personnes en grandes difficultés ce qui est loin d'être une véritable solution mais ils ne peuvent faire mieux. On essaie avec la polyvalence de secteur, les associations sociales, le service de placement et la mission d'aide aux familles de répondre au mieux aux demandes des personnes en difficultés. Il y a 4 "arrondissements", c'est un service délocalisé, l'assistante sociale doit faire un bilan d'activité et tenir compte des priorités données comme la prévention avec par exemple la parentalité. Le travailleur social n'est pas forcément suivi par sa hiérarchie. Les projets d'accompagnement se font souvent avec l'assistante sociale et d'autres partenaires. Elle doit faire un diagnostic qui relève les problèmes majeurs rencontrés dans son secteur. Les assistantes sociales n'ont pas forcément les moyens de répondre aux attentes notamment concernant la demande de logement. (La travailleuse familiale n'a plus la même activité, son rôle évolue.)
Intervenantes du Québec : L'Eglise a eu une grande influence dans l'histoire du Québec, par la charité et le soutien qu'elle apportait. Longtemps l'état s'est entendu avec elle. La prise en charge des personnes à problèmes se faisait par l'enfermement. La révolution de 1970 permet l'institutionnalisation, la réinsertion sociale et donc un affaiblissement du pouvoir de l'église. La religion est maintenant vécue au niveau individuel : profession d'aide, création d'organisme communautaire (soupe populaire) Les travailleurs sociaux doivent sensibiliser la population, faire prendre conscience des problèmes. Ce sont des agents qui promouvoient et défendent les droits d'une clientèle spéciale entre société et mini-société.
Les services communautaires ont différentes méthodes :
C'est un milieu solidaire, si on n'a pas de réponse on est redirigé vers un autre organisme.
On s'occupe aussi de la détresse psychologique des personnes. Les services communautaires ne sont pas une création de l'état, il y a l'éducation populaire et le travail associatif.
Début de l'intervention de Monsieur Lucas : Les termes à regarder de près :
A compléter par de la documentation à réunir (cf. revue AKOZ) On ne peut pas isoler le travailleur social, si on veut comprendre ce qui se joue dans le champ du social, il faut ramener le travailleur social dans l'ensemble du champ social. Comprendre le travail social, c'est interroger le travail social à partir de l'ensemble du rapport social avec la logique à laquelle il a à faire : empilement des responsabilités Conseil Général, Conseil Régional, Commune. La décentralisation va connaître un 2ème bond. Elle a déjà et va avoir un certain nombre de conséquences sur le champ du social. Les collectivités locales veulent une meilleure répartition des compétences. Dans un territoire aussi exigu, on trouve quelqu'un maire, vice président du Conseil Général et directeur d'établissements spécialisés. L'établissement spécialisé doit avoir une hiérarchie : DRASS, ... mais un vice président du Conseil Général peut avoir des attitudes qui orienterait les opérations vis à vis de cet établissement. (Une influence sur son développement.) L'empilement des responsabilités a donc beaucoup d'importance et les intérêts ne sont pas toujours compatibles. On va avoir un certain nombre de mission prise par les institutions religieuses, interventions des pouvoirs publics, institutionnalisation jusqu'à la fin 1945 où le travail social s'appuie sur :
Le modèle rentre en crise en 1970 avec la massification de la pauvreté, le changement d'échelle, la caducité et l'inadéquation des méthodes utilisées. Le métier du travailleur social : 1ère grande catégorie : les métiers de domicile. (Historiquement ces métiers de domicile dominaient dans le travail social et était porté par la religion et les femmes.) Dans les années 1970, on a vu l'institution et une démarche institutionnelle prendre le pas, l'explosion des structures dans le champ du social. Aujourd'hui, il y a un retour aux métiers de domicile au nom de la proximité, au nom du continuum culturel et au nom du coût qui est porté au social, ces structures sociales à domicile peuvent générées de l'emploi. Le retour à domicile concerne les personnes âgées, les enfants (placement autour des familles : parentalité), les essentiels recherchés : relation de proximité et famille à associer, prise en charge pour l'ensemble des familles.
Pour les métiers de handicap Il y a d'abord eu la prise en charge des institutions : hospice, asile En 1970, renouvellement des approches et des méthodes, réflexion et politique sociale sur la taille des structures. En 20 ans, on est passé d'une politique d'enfermement à une prise en charge plus humaine. Il y a eu la fermeture d'hospice et d'asile, restructuration des structures de grandes tailles. Création de petite structure avec accueil et unité pluridisciplinaire. Evolution des métiers de handicap : On est passé d'un métier où la fonction de surveillance et l'encadrement est importante à un métier avec plus d'animation et une prise en charge plus collective. Depuis ces 20 dernières années, il y a plus d'interventions en milieu ouvert par rapport à avant où ça se passait en milieu fermé. Les métiers d'insertion sont récents et émergent de 1980 avec le rapport Schwartz-Bonnemaison : 5 grandes thématiques :
Ces thématiques donnent lieu à des métiers avec un contour flou qui est confié aux travailleurs sociaux et des personnes qui n'ont pas de bagages. 3 groupes d'emplois créés :
Ce sont les travailleurs sociaux qui ont suivi une formation spécifique.
Dans la médiation, on est moins diplômé, la situation
et le statut est précaire. Le travailleur social est une ancienne figure du travail social contemporain, il a une continuité des compétences mais aussi grande disparité de statuts. Le social combine 4 logiques :
Le travailleur social génère souvent beaucoup de petites histoires mais hélas n'a pas d'histoire. On ne peut pas ramener des pratiques professionnelles.
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