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Psychopédagogie (Parmentier), cours n°4 : 

le 05/03/03

 

Pour Rosch, le monde est organisé de façon non-aléatoire, prototype : représentation typique, il y a des exemplaires plus typiques que d'autres : gradient de représentativité. Le prototype a une logique floue.

Piaget, Nelson, Rosch :

Il y a une ressemblance entre collection figurale de Piaget de 2 à 4 ans et les schémas de Nelson.

Les propriétés spatiales sont prépondérantes dans les schémas de Nelson : les objets sont à proximité les uns des autres.
Il y a une relation fonctionnelle entre les objets.

Les schémas de Nelson ont une appartenance partitive.

Au niveau des collections figurales piagetienne, il y a une appartenance inclusive.

La façon de se développer Piaget - Nelson

Piaget : 

  • collection figurale à 2ans 
  • collection non-figurale à 4 ans 
  • enfin les classes logiques à 7-8 ans.

Nelson :

  • schémas avec des casses vides
  • remplissage des cases
  • grandes catégories qui correspondent à peu près au classe de Piaget

Quand on parle de classes, on parle de Piaget, quand on parle de catégories taxonomiques, on parle de Nelson.

Taxonomie : représentation hiérarchique dans laquelle un niveau sur-ordonné inclus un niveau de base qui inclus un niveau sous-ordonné : Emboîtement hiérarchique, succession linéaire donc développement linéaire.

exemple :

- niveau sur-ordonné : animal
- niveau de base : chien
- niveau sous-ordonné : doberman

L'inclusion de classe se fait à 10-11 ans

Acquisition de classe ou case à remplir, catégorie taxonomique plus difficile :

singe, banane, ours :

  • singe-banane : schéma de Nelson
  • singe-ours : classe de Piaget

Dès 2 ans, les enfants sont capables de faire les 2 catégorisations.

Aujourd'hui on pense que le développement linéaire n'est pas aussi linéaire que Piaget voulait le dire, il y a 2 grandes façons de catégoriser et qui évoluent en parallèle.

  • fonction culture : les enfants font des classes ou schémas selon les cultures données à l'enfant.
  • fonction des objets donnés à l'enfant : selon les objets donnés à l'enfant à la maison ou en classe alors le développement ne sera pas le même.

Concernant le développement de scripts, schémas, plus l'enfant va être âgé et plus les scripts auront d'éléments. De plus, les scripts vont être hiérarchisés.

ex : évolution des scripts " faire des cookies"

3 ans : on met au four et on les mange
4-5 ans : morceau de chocolat, four, table, mange
6-7 ans : 3 bouts de beurre, farine, 2 sucre, four, table, mange
8 ans : grand bol, 2 oeufs, chocolat, casser les oeufs, batteur, mélange, four, table, mange

Le script est donc de plus en plus complexe.

En 6ème-5ème : on doit faire des ensembles :

E = {ensemble des villes} Monsieur Hoareau habite Saint-Denis
Monsieur Hoareau fait-il parti de l'ensemble E ?

2 types de réponses :
oui il fait parti de l'ensemble E, Saint-Denis est une ville et Monsieur Hoareau appartient à Saint-Denis donc oui.
non car Monsieur Hoareau n'est pas une ville (appartenance inclusive).

Collection de Markman : un peu comme les schémas de Nelson mais ce sont tous les mêmes éléments
(ex : collier, famille, forêt, armée, tas, bouquet)

Dans le schéma de Nelson, il y a différents éléments : éléments hétérogènes

Dans la collection de Markman, les éléments sont homogènes, mais il s'agit toujours de scripts.

ex : pour faire un collier de perles, on doit mettre une perle, puis seconde puis troisième, toujours de la même façon.

Carbonnel : 

classe collective ~ schémas de Nelson
classe ensembliste ~ classe de Piaget.

Les classes collectives de Carbonnel, les schémas de Nelson et Markman sont à peu près équivalents.

 

Conclusion : Rosch et Nelson

Si un script est un prototype aurait-on différentes façons de catégoriser ? La catégorisation est universelle ou relative ? Les catégories sont-elles fonction des besoins ou est-ce que c'est quelque chose qui dépasse comment on vit ?

Selon où on est, on catégorise différemment mais on fait des catégories. L'humanité a besoin de catégoriser mais la façon n'est pas la même. Catégoriser est essentiel pour agir, connaître son environnement, prévoir les situations.

 

Logiques formelles

I généralités 

II opérations combinatoires

A/ Combinatoires des objets :

- Permutation
- Combinaison
- Arrangement

B/ Logiques des propositions

- combinatoire des propositions
- I.N.R.C.

(Stade de la logique sensori-motrice)

I généralités 

A l'adolescence, à côté des aspects socio-affectifs, il y a une révolution de la pensée grâce à la pensée formelle ou raisonnement hypothético-déductif.

Avant la période de l'adolescence, il faut pour l'enfant qu'il ait un raisonnement.
L'adolescence permet le raisonnement sur quelque chose déconnecté du réel.

En logique, chaque proposition est appelé p ou q.

1er exemple :

: Paris est en Chine => la mer est salée :
(Paris n'est pas en Chine) => ?
=> ?
=>

2ème exemple :

Si il pleut "p"alors il y a des nuages "q" :

  =>
  => ?
  => ?
  =>

Vers 14-15 ans, l'adolescent est capable de raisonner sur l'hypothético-déductif. Il fait les relations entre p et q. Le réel ne correspond qu'à une des possibilités, l'enfant va faire des classifications de classifications.

II opérations combinatoires

A/ Combinatoires des objets :

- Permutation :

Quand on a un ensemble de n éléments, c'est toutes les façons possibles de permuter les éléments.

Si on a A, B, C : 3 éléments on a 3! (n!) façons de les permuter. On tient compte de l'ordre.

- Combinaison :

On ne prend plus tous les éléments ensemble

 

exemple : 4 éléments combinés 2 à 2

Il y a 6 combinaisons possibles à condition qu'on ne tienne pas compte de l'ordre et qu'on ne répète pas 2 fois le même élément. Le nombre de combinaisons augmentent avec le nombre d'éléments initiaux.

Il reste 6 éléments, et il n'y a pas de double

Dans la vie courante : les combinaison se font 2 à 2 (ex : ping-pong)

- Arrangement

A la fois combinaison et permutation.

On prend 3 éléments dans 5, on cherche toutes les façons de les mettre 3 à 3 mais l'ordre est important

B/ Logiques des propositions

- combinatoire des propositions

1) .          2) .         3) .      4) .

05) 1-2 : .   V . 
06) 1-3 : .   V .
07) 1-4 : .   V .
08) 2-3 : .   V .
09) 2-4 : .   V .
10) 3-4 : .   V .

 

11) 1.2.3 : .   V .   V .
12) 1.2.4 : .   V .   V .
13) 1.3.4 : .   V .   V .
14) 2.3.4 : .   V .   V .

15) 1.2.3.4 : .  V .   V .  V .

16) : classe vide

 

Opérations de base :

1) q et p : conjonction, q "quentin"et p "pierre" ensemble vont chercher quelque chose
2) p et non-q : non conditionnel, pierre seul va chercher quelque chose
3) q et non-p : conditionnel inverse, quentin seul va chercher quelque chose
4) ni p et ni q : négation conjointe,  personne ne va chercher quelque chose

Ces 4 opérations peuvent se faire à l'âge de 7-8ans.

Ensuite on combine les opérations de base par 2, 6 combinaisons possibles :

05) 1 avec 2 : p et q ou p seul (pas de confiance à q) va chercher quelque chose
06) 1 avec 3 : p et q ou q seul (pas de confiance à p) va chercher quelque chose
07) 1 avec 4 : p et q ou personne (confiance relative) va chercher quelque chose
08) 2 avec 3 : p seul ou q seul                                              "
09) 2 avec 4 : p seul ou personne                                         "
10) 3 avec 4 : q seul ou personne                                         "

Ensuite on combine les opérations de base par 3, 4 combinaisons possibles :

11) 1 avec 2 avec 3 : p et q ou p seul ou q seul                      " 
12) 1 avec 2 avec 4 : p et q ou p seul ou aucun (ni p, ni q)      "
13) 1 avec 3 avec 4 : p et q ou q seul ou aucun (ni p, ni q)      "
14) 2 avec 3 avec 4 : p seul ou q seul ou aucun                      "

Ensuite on combine les opérations de base par 4, une combinaison possible :

15) 1 avec 2 avec 3 avec 4 : p et q ou p seul ou q seul ou aucun va chercher quelque chose

16) classe vide

 

- I.N.R.C.

Parmi ces 16 opérations, chacune à une identique, négation, réciproque, corrélative : I.N.R.C.

ex : p => q  =  .  V . V . Si P y va alors q y va aussi, ce qui est possible est .  


p => q est l'identique
La négative de cette opération est N = .
La réciproque est R : q => p, confiance relative.
La corrélative est C = ., méfiance de p.