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Psychopédagogie (Parmentier), cours n°3 : le 03/03/03 Piaget se base sur les dimensions : aspect quantitatif alors que Bruner se base sur l'aspect quantitatif mais aussi qualitatif. Piaget :
On ne fait pas l'expérience devant lui
L'enfant n'est pas capable d'anticiper la montée du niveau Bruner :
C'est pareil non pas parce que c'est un enfant conservant mais parce qu'il se base sur des aspects qualitatifs. Il y a donc 2 façons de raisonner : piagetienne avec les dimensions et le quantitatif ou sur l'identité qualitative. Les 2 processus sont mis en oeuvre simultanément mais avec des pondérations différentes. Classification, catégorisation Comment s'y prendrait-on pour avoir des catégories ? Aristote : A partir des choses qui existent dans le réel, on fait des abstractions, généralisations, on construit des concepts, des idées. C'est la théorie réaliste. Les Nominalistes : les concepts qu'on utilise pour décrire le monde ne sont que des mots, des noms qui n'ont aucune réalité. Les mots qui désignent un ensemble de chose ne sont que des idées. Nous fabriquons nos concepts : pas de réalité. Pour Piaget : Une classe se compose de l'ensemble des éléments qui possèdent les traits nécessaires et suffisants qui définissent la catégorie. Il suffit que l'objet réponde à la définition et ça suffit. Une classe se définie de 2 façons : en extension et en intension (compréhension) L'intension est toutes les propriétés de cette classe : exemple : classe des blocs carrés (tout ce qui est carré) L'extension c'est le nombre d'objets, d'éléments incluent dans la classe. Si je connais l'intension alors je peux trouver l'extension, l'enfant pourra trouver tous les blocs carrés. Avec l'extension, on peut trouver l'intension : on réunit un certain nombre d'objet et on cherche la propriété commune. Pour Piaget, une classe est faite quand il y a coordination de l'extension et de l'intension. Effectuer la classification, c'est grouper des objets selon des critères communs. La classification la plus simple est l'emboîtement classification additive : Critère de quantification de l'inclusion : Est-ce qu'il y a plus de fleurs ou plus de marguerite ? Jusqu'à 7-8 ans on pense qu'il y a plus de marguerites que de fleurs. Au lieu de comparer la classe à la sous-classe, il compare 2 sous-classes A à B plutôt que B à C. Il faudrait pour comparer qu'il fasse la représentation de la classe fleur. Là, il ne garde pas la classe emboîtante de fleurs (le nombre de fleurs est forcément plus grande que le nombre de marguerite). Il ne comprend pas. Entre 2 et 4-5 ans, si on demande à l'enfant de classer des blocs logiques : voilà ce qu'il peut faire. Au fur et à mesure, l'enfant change de critère, il fait en fonction de ce qu'il voit. La convenance empirique est ce qui va bien ensemble dans la vie courante (marteau - clou). Les stades de collections figurales sont : - L'alignement : on procède de proche en proche pour les
changements de critères De 5 à 7-8ans on a des collections non-figurales : l'enfant fait 3 tas distincts :
Il y a un progrès mais quand on lui pose
la question tous les ronds sont-ils noirs ? Il répond non parce qu'il y a
des carrés rouges. Et si on pose la même question mais plus tard,
il va répondre non car il y a des carrés bleus. Tous les ronds ne sont
pas bleus car des carrés le sont aussi. L'enfant n'arrive pas à comprendre l'emboîtement des classes, le réglage en tous et quelques. Dire que tous les ronds c'est quelques bleus. A 7-8 ans : classe logique :
Pour Piaget, le critère selon lequel l'enfant avait compris la classe logique était que quand il répondait correctement à la question qu'il y avait plus de fleurs. Mais Markman en plus de la question de Piaget rajoute 2 autres questions : Est-ce qu'on peut faire quelque chose pour qu'il y ait
plus de marguerite que de fleurs ? Derrière un écran, j'enlève quelques fleurs, peux-tu me dire s'il y a plus de fleurs ou plus de marguerite ? C. Nelson : connitiviste : Pour un enfant tous les jours, des scènes se répètent : scripts (repas, s'habiller, se laver, ...) L'enfant tous les jours est confronté à des schémas :
L'événementiel : aller à la plage, chez le médecin, on sait toujours à peu près comment ça va se passer. Dans la vie courante, on ne voit jamais les classes de Piaget. Dans le script de Nelson : l'enfant va apprendre des scripts différents (une succession) dans chaque script, il y a des cases. exemple : le script de s'habiller : Dans chaque case, il y a un phénomène de substitution, à chaque moment on peut changer d'état, élément substituable. Au fur et à mesure que l'enfant fait ces expériences, il rempli les cases. Une fois qu'il a beaucoup de scripts, il constitue un ensemble.
L'enfant doit avoir les noms des classes sur-ordonnées. Nelson : les classes se constituent par le langage et l'expérience. Pour Piaget, les classes se constituent par l'action du sujet. Les schémas sont organisés spatialement et temporellement. Différences entre les schémas de Nelson et les classes de Piaget : Cela ne se constitue pas de la même façon, l'origine n'est pas la même, pour Piaget, il y a inclusion appartenance inclusive alors que pour Nelson, il y a appartenance partitive. L'appartenance partitive : le bol fait parti du script du petit déjeuner mais ce n'est pas inclus dans le petit déjeuner, le bol n'est pas le petit déjeuner.
Rosch : Modèle des prototypes : Dans le monde réel, les objets ne sont pas mis ensemble n'importe comment. Les propriétés ne sont pas indépendantes les unes des autres. Tout ce qui s'appelle oiseau par exemple se rassemble plus ou moins, on se fait donc un prototype de ce que c'est qu'un oiseau (un objet). Ex : le moineau est un bon prototype car il a beaucoup de caractéristique des oiseaux mais l'autruche n'est pas un bon prototype. Il y a un gradient de représentativité. C'est une logique floue car on a du mal à catégoriser oui ou non, on donne plus de nuances. exercice : ce qu'on mettrait avec Piaget (décontextualise) ou avec Nelson (contextualisé) bonnet
: gâteau : Pour Piaget l'ensemble doit être homogène alors que pour Nelson l'ensemble doit être hétérogène. |