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Colonne
écolage
casuel
ecclésiastique |
Histoire de l'éducation (Lucas) TD n° 2: Le 07/10/02 Le groupe a été divisé en 2 afin de répondre chacun à des questions sur une partie des pages distribués de "Les petites écoles sous l'Ancien Régime", Bernard Grosperrin (Ouest France) cf. le poly du TD2 si vous ne l'avez pas. Groupe A : Groupe B : A
- Texte traitant sur la situation des maîtres d'écoles dans la France
rurale de l'Ancien Régime.
Le revenu :
L'écolage : L'écolage peut donc varier d'un maître à l'autre et au niveau d'un même maître pendant une période concernée.
Le casuel : rétribution du maître d'école pour des activités ecclésiales, administratives, agricoles donc extrascolaires. L'écolage et le casuel donne des revenus variables (le fixe étant faible). Toutefois les maîtres d'école ont un revenu et un certain nombre d'avantages notamment un logement gratuit, le revenu est très variable et combine plusieurs sources de financement, certaines aléatoires ce qui confère au maître des conditions de vie précaires. Dans la France de l'Ancien Régime, une école ne peut s'ouvrir que si les habitants acceptent de la financer ou si il existe un généreux donateur qui va la prendre en charge. Une fois le financement de l'école réglé on s'occupe alors du recrutement du maître. Dans la France de l'Ancien Régime, différentes mesures ont été prises pour développer l'école mais elles sont restées incitatives et sans guère effet. Exemple, à Bourbon voir l'ordonnance du gouverneur Veauboulon à la fin du 17ème siècle (1690). De plus, dire qu'une paroisse compte une école ne signifie pas pour autant que celle-ci dispose d'un bâtiment qui lui est exclusivement réservé. En général, c'est la maison du maître qui sert de bâtiment scolaire, quand le maître déménage, l'école déménage.
B - L'entrée du maître d'école au métier Deux types de maîtres : ecclésiastiques et laïcs Les maîtres ecclésiastiques :
Les ecclésiastiques jouissent d'une formation dispensée institutionnellement au séminaire. Les laïcs se forment par imitation ou observation au près de leur famille comme leur père qui lui-même est membre d'école. Le niveau de formation est donc limité. Les ecclésiastiques auront une confiance plus grande de la population au niveau de la religion. L'idée
que former un enfant c'est lui transmettre des connaissances (instruire),
des valeurs (éduquer). Pour la transmission des valeurs, les ecclésiastiques seront considérés comme offrant des garanties plus importantes donc une confiance plus importante pour la religion. Ces maîtres exercent leur métiers longtemps pour avoir des revenus (pas de retraite), ils exercent en général une double activité. Enseigner dans cette France de l'Ancien Régime n'est pas une activité à plein temps. Cette situation est assez paradoxale. Les maîtres exercent là où ils ont nés,
c'est un métier très sédentarisé.
Ce métier de maître est difficile et peu rémunérateur. Dans la France de l'Ancien Régime, la situation des maîtres d'école en milieu rural est marquée par certaines caractéristiques communes : conditions de vie difficile, métier peu organisé mais néanmoins attractif. L'école urbaine est marquée par une très grande diversité, 2 grandes sortes :
Dans les écoles prestigieuses, on distingue les Collèges
(classes élémentaires et secondaires) Les écoles de charité sont gratuites, tenues par des congrégations accueillant les pauvres (ce qui évite la délinquance). Les raisons de ces écoles de charité sont :
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