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Psychologie de l'éducation (Hamon), Cours n°5:
Pathologies de la mémoire et leurs importances pour la distinction des différentes formes de mémoire. Un des principaux acquis : Toutes les formes de mémoire ne sont pas également touchées dans les différents syndromes amnésiques. Dans certains cas, l'information n'est accessible qu'au cours de la performance et non pendant la remémoration constante. Ces données suggèrent l'existence de 2 systèmes de mémoire séparés. - L'un avec la mémorisation de l'information explicite telle qu'elle soit ultérieurement utilisable en tant que souvenir conscient, cette capacité serait perdue chez les amnésiques et a été dénommée mémoire déclarative. - L'autre serait le stockage de
l'information implicite engagée lors des procédures où la
reconnaissance est dépendante des performances motrices perceptibles et
cognitives que requiert l'apprentissage. - La mémoire déclarative inclut ce qui peut être déclaré ou accédé à la conscience comme une proposition ou une image. - La mémoire procédurale se réfère à une collection hétérogène de compétences comme les performances motrices, conceptuelles et cognitives aussi bien au simple conditionnement classique et instrumentaux. Il existe d'autres distinctions de mémoire à court et à long terme qui découle de l'interprétation de certains syndromes amnésiques chez l'homme. Ce sont d'une part la mémoire de référence et la mémoire de travail. La mémoire de référence a pour objet, les règles, les procédures, les propriétés communes au différents cas d'une certaine classe d'événement. Sa formation implique nécessairement la répétition de certains faits. La mémoire de travail a pour objet, un événement particulier non répété. La mémoire sémantique et épisodique : La mémoire sémantique a pour objet, les relations logiques valables pour toute une classe d'événement, elle est donc très voisine de la mémoire de référence dont elle se distingue par l'utilisation d'une structure rationnelle au lieu de simples régularités empiriques. La mémoire sémantique comme la mémoire de travail a pour objet, des événements particuliers non pas encours mais déjà accompli.
La classification des informations du lexique dans le mental fait appel au double principe de la hiérarchie catégorielle et de l'analyse de traits. Ce fonctionnement semblable à celui de bibliothèques pose le problème de l'oubli. L'oubli doit-il être considéré obligatoirement comme une destruction de l'information ou comme une impossibilité de retrouver l'information faute d'indices. De nombreux travaux ont permis de préciser la nature variée des indices de récupération. ex :"associant". De nombreuses expériences montrent que l'encodage des
mots à apprendre se fait avec des informations contextuelles. Le contexte
peut être spatio-temporel ou ou sémantique. ex : mots cibles à
apprendre en fonction d'un mot de contexte. Il y a une baisse de reconnaissance du mot cible "art" si le contexte de reconnaissance est changé c'est à dire si l'on met le mot mot "art" seul ou si on l'associe à un autre mot que "fille". On peut définir l'oubli comme une difficulté de recouvrement, une perte de la trace mnésique, un manque de motivation ou encore comme due à l'interférence de divers facteurs. En effet, l'oubli pourrait être la conséquence d'une incapacité du sujet à retrouver l'information emmagasinée dans sa mémoire. Cette théorie suppose qu'il y ait eu acquisition mais que diverses facteurs comme une mauvaise organisation de l'information à mémoriser, de mauvais indices pour le retracer, ou toute autre variable empêchant le recouvrement de l'information précédente mémorisée comme par exemple les interférences. Il est toutefois possibles d'augmenter la performances du sujet en changeant les indices présentés ou en suggérant de nouvelles façons d'organiser l'information. L'oubli peut être aussi considéré comme une perte de la rétention due au non-usage de l'information précédemment acquises. - Cette théorie repose sur une trace mnésique quand elle
n'est pas utilisée, elle s'estompe progressivement. Cet effet peut être neutralisé par la pratique fréquente du jeu. - Une autre théorie suggère que l'oubli découle de distorsion de la trace mnésique, cette hypothèse qui repose sur la déformation des souvenirs suppose que certaines informations stockées dans la mémoire ne sont pas totalement exactes et des étiquettes descriptives inadéquates y sont accolées mais la signification altérée des matériaux stockés rend leur mémorisation impossible. - Théorie psychanalytique du refoulement : L'oubli découle parfois du désir d'oublier. L'oubli est un moyen utilisé par l'individu pour protéger sa personnalité. Bien que la notion de refoulement n'ait jamais été prouvée, expérimentalement, cette dernière est utilisée en clinique pour expliciter certains cas d'oubli. - Théorie que l'oubli est le résultat de processus dynamiques, il découlerait d'interférences causées par d'autres apprentissages :
L'oubli augmente en fonction de la ressemblance entre l'apprentissage en cours dont on mesure l'oubli et les apprentissages ultérieurs. Par exemple, une liste de mots est très mal rappelée si le sujet doit apprendre une nouvelle liste peu différente de la précédente. Il y aurait confusion avec les 2 listes et les interférences augmenteraient avec la similitudes entre les 2 listes. Il existe 2 types d'interférences :
La communication est de l'information partagée entre 2 individus qui sont en interaction et qui utilise dans cette relation le langage verbal et le langage gestuel. Les mimiques, intonations, gesticulations forment le paralangage ou également appelé métalangage. Le paralangage ou métalangage joue un rôle important dans l'interaction, car si l'on supprime celui-ci les interactions verbales perdent toute signification. A côté de la communication verbale, il existe d'autres formes de communication comme le langage des sourds-muets ou celui des amer-indiens d'Amérique du Nord, ces formes de communications sont aussi syntaxiques et sémantiques. Dans ces langages gestuels, en particulier chez les sourds-muets le paralangage est constaté par des émissions vocales. L'interaction sur un échange de pensées et la relation de communication est une relation affective, on échange des sentiments. Cette relation est mise en place pour échanger de l'information dans le cadre d'une relation entre 2 individus. Psychosociologie des organisations : Comment circule l'information au sein des entreprises? Il y a plusieurs formes de communication :
Toutes les organisations sont de type pyramidal. A chaque niveau de l'organisation, il y a des individus qui centralisent l'information et qui ont pour tache de redistribuer celle-ci . Ces individus ont un réel pouvoir dans l'organisation
dans la mesure où dans leur tache, ils ont le devoir de trier
l'information et de transmettre uniquement les informations qu'ils jugent
utiles au niveau inférieur. |