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Psychologie de l'éducation (Hamon), Cours n°4:
Définition de l'Attention, phénomène d'une grande généralité qui intervient sous des formes différentes dans toutes les activités de notre vie quotidienne. 2 formes fondamentales :
a. Attention volontaire ou sélective, se réfère à la capacité qu'à le sujet d'attendre des événements volontairement, cette forme d'attention est dite sélective en ce sens que sa mise en jeu dépend de la motivation du sujet. Les mécanismes de cette forme d'attention peuvent être décrits en termes de filtrage des infos à différents niveaux du traitement de l'info. Il
y a 3 théories qui portent sur l'étape du traitement de l'information
où opérerait l'attention sélective. Théories :
Aucune de ces théories n'étant satisfaisantes, c'est pourquoi une théorie alternative a été proposée par Näätänen en 1982
En fait, ce concept d'attention sélective a été développé dans le cadre des théories du développement de l'information. Quand il y a une phase d'acquisition, il y a attention sélective. Mais dès lors que l'on devient expert, il y a une automatisation des procédures mises en jeu ce qui forme l'attention passive.
b. Attention involontaire ou passive, se réfère à des processus automatiques qui ne nécessitent pas l'intervention de la conscience. Cette forme d'attention est dite passive, sa capacité est dite illimitée. Elle est mise en jeu lorsque nous lisons, écrivons ou conduisons notre voiture.
L'attention parallèle est mise en jeu quand on effectue plusieurs tâches simultanément. 2 types d'individus : Les
dépendants à l'égard du champs, qui ne peuvent pas faire plusieurs tâches
à la fois. (Pour une écoute dichotomique, il y a dans l'écouteur droit des signaux et les mêmes signaux sont aussi dans l'écouteur gauche) Le sujet peut dans ce cas faire un traitement différencié. L'attention parallèle opère de manière inconsciente. Chez les enfants qui ont le syndrome d'hyperactivité, ils ne peuvent pas avoir une attention sélective. Ce syndrome rentre dans le cadre des troubles obsessionnelles. L'attention est un ensemble de processus primordiaux pour l'adaptation de l'individu dans le monde. Il y a une corrélation au niveau de la vigilance et les processus intentionnels, seul dans l'état actif, il y a focalisation intentionnelle. Ces processus sont automatiques pendant l'éveil et le sommeil paradoxal. L'attention est un processus qui ne peut être démontrée que de manière indirecte.
La capacité de mémoire est limitée par l'empan mnésique. Il y a fait de mémoire à chaque fois que le comportement d'un individu s'organise à partir d'une expérience antérieure. Il y a une grande ubiquité dans la notion de mémoire. La mémoire est partout, grâce à elle, nous avons une histoire, une personnalité. Elle est importante pour l'adaptation de l'individu au monde. Dans une perte massive de mémoire (troubles mnésiques), syndrome de korsakoff, il y a une dégénérescence du tissu nerveux et la personne est privé de toutes ses formes de mémoires. Référence : La Mémoire Humaine, PU de Grenoble Théories processuelles de la mémoire : On distingue 3 magasins mnésiques par lequel passerait l'information à mémoriser :
Seul les informations importantes pour l'organisme vont passer du registre de la mémoire à court terme dans le registre de mémoire à long terme. Ce qui figure dans la mémoire à long terme y sont pour un grand laps de temps, généralement la durée de vie de l'individu. Le traitement de l'information à long terme se fait pendant la phase
de sommeil paradoxal qui comporte 2 phases, la phase statique qui ne nous intéresse
pas et la phase dynamique, la phase du rêve. Quand le sujet présentent des clonies et des mouvements oculaires rapides, c'est pendant cette phase du rêve que l'information circulerait dans des réseaux de neurones bouclés y déposant à la fois une trace électrique et une trace chimique qui constitueraient la trace à long terme de l'information. Atkins et Shiffrin ont remis en cause la théorie de la mémoire processuelle par des travaux des troubles de la mémoire dans certains syndromes mnésiques des troubles à court terme alors que la mémoire à long terme est préservée. Organisation de la mémoire : L'organisation représente une capacité limitée en terme du nombre d'éléments qu'un sujet peut se rappeler, le nombre maximal d'éléments rappelés est appelé l'empan mnésique. Pour augmenter la capacité de la mémoire, on peut jouer sur la quantité d'informations mises dans chaque unité. Un sujet peut se rappeler en moyenne de 7 mots et on peut le développer cela en 7 paragraphes, 7 textes. Miller fait un regroupement dans des unités plus larges, c'est avoir des codes plus économiques, exemple le passage des chiffres binaires en chiffres arabes. L'organisation de la mémoire à la sortie est aussi limitée par 3 grands principes :
Hiérarchie catégorielle :
Les concepts sont emboîtés dans des catégories qui sont
elles-même emboîtées les unes dans les autres Analyse de traits : L'individu
se serait fait une liste de traits. Pour
identifier l'information, la liste de traits défilerai face à l'individu
et quand il y aurait correspondance Analyse par économie cognitive Utiliser dans des situations où 2 concepts sont sémantiquement très éloignés comme par exemple fournir une réponse affirmative ou infirmative à l'information "le manganèse est un animal". L'infirmation immédiate et donc la réponse est faite sur le fait que l'animal est animé et pas le manganèse. La mémoire est un système à plusieurs entrées fonctionnant simultanément un peu comme un logiciel de base de données. Ce système est certes peu économique mais très efficace car selon la nature de l'individu à se rappeler,1 des 3 principes prendrait le pas sur les 2 autres ce qui assurerait une grande efficacité. |