Ecole et Violence (Gazuit), TD n°1: 

le 23/11/02

Méthodologie :

I - Analyse du sujet

2 types de sujet : explicite et implicite.

Implicite : ex : Ecole et violence

1. Effet de l'école sur la violence

2. La violence agit sur l'école

Explicite (ce qui nous intéresse) :

• Dans quelle mesure la violence scolaire est-elle un fait majeur de société?

• Comparez la violence scolaire en France et aux Etats-Unis.

Précautions à prendre, tout n'est pas comparable, il y a une différence de taille, tout raisonnement en valeur absolue est faussé :

- différences de législation
- différence liées au système, aux USA l'enseignement est beaucoup privé
- différences de société : culture de ghettos

Les ghettos aux USA : quartiers de banlieue dans les villes où une population ethnique est représentée.

Il y a une culture séparée volontaire car au moment de la ségrégation, on a refusé au noirs le modèle bourgeois blanc. Aux USA, il y a une culture du gang., il règne un sentiment machiste dans ces ghettos, la femme n'a pas le droit aux respect sauf en tant que mère, il y a donc un développement de la maternité précoce et développement d'un langage particulier : Ebony.

Ce n'est pas le même niveau de délinquance, pas le même niveau de délabrement de l'habitat.

Comparaison sur la nature de cette violence :

Sans parler des armes à feu, on peut parler de l'effet de l'âge, du genre, du type d'établissements, des origines de la violence scolaire, des moyens de prévention et remédiation mis en oeuvre.

• Expliquer que les solutions à la violence scolaire sont polyformes, il faut montrer donc que la violence scolaire peut avoir plusieurs formes.

II - Introduction

Dimensions spatio-temporelles ou définitions.

L'intérêt à la violence scolaire en France remonte à 10 - 15 ans alors qu'aux USA c'est depuis 1950 - 1960.

La politique de discrimination positive en France permet de donner à ceux qui sont le plus en difficulté aux USA cela se fait de façon ethnique.

- Problématique : Pourquoi on s'interroge sur la violence scolaire

- Annonce du plan

III - Développement

En 2 parties : explicitent avec des sous-parties : Constat - Relativisation

IV - Conclusion en 2 parties

- Bilan, rappel de notre réflexion

- Ouverture du sujet

I- A - Origines :

Démocratisation de l'enseignement massification, élargissement du recrutement de l'enseignement secondaire et supérieur.

Pourquoi massifier :

• structurellement, effectif important du Baby-boom

2 massifications : horizontale (de plus en plus d'élèves) et verticale (de plus en plus au niveau du bac)

L'effectif scolaire stagne maintenant en maternelle et en primaire en métropole.

• exigences du système d'emploi avec le productivisme et augmentation de la tertiarisation.

On recrute plus de techniciens supérieurs que d'ouvriers et maintenant il y a plus de cadres :

cadre technique, commerciaux, marketing, financier, des ressources humaines.

• Objectif politique : 

enseignement est obligatoire jusqu'à 16 ans, 80% d'une classe d'âge au niveau du bac, cela vient de la Corée et a eu un effet d'annonce.

• courant Bourdieusien : inégalités des chances, système à 2 vitesses : bourgeois et boursiers.

I- B - Limites de la mobilité :

Ecole et société sont extrêmement  liées

Ecole permet d'occuper une position dans la société qui est différente de celle du père, mobilité intergénérationnelle. Soit elle permet d'occuper une position différente pendant sa carrière (mobilité intragénérationnelle).

Le statut devient différent conception très arbitraire, 7% des ouvriers les mieux payer ont un revenu supérieurs à 20% des cadres les moins bien payés.

Pour une mobilité parfaite, il faut que le coefficient d'inertie soit égal à 1

Coef d'inertie = Nb fils d'X       /       Total d'X = 4.96 pour les agriculteurs
                         Nb X génération fils/ Total fils

Il y a 5 fois plus de fils d'agriculteur qui sont devenus agriculteurs que n'aurait voulu la mobilité parfaite donc il y a reproduction à l'identique ce cette catégorie

En France la mobilité est faiblement ascendante, 50% des fils occupent la même position que leur père.

Mobilité : trajectoire courte, mobilité de proximité.

Mobilité forcée par les structures, beaucoup de fils d'agriculteurs ont été mobiles car ils y sont obligés. Pour les cadres, il y a une grande mobilité, le coefficient d'inertie est faible mais il n'y a pas 6 millions de père et fils cadre.