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Approches Contextuelles (Rizzo), Cours n°2 : le 10/10/02
La famille Souche, le fils aîné qui restait chez les parents avec sa femme et ses enfants. Les autres enfants avaient un statut proche d'un serviteur. Dans la famille souche, il y a un seul héritier qui héritait de tout: résidence, terre, ... Cette famille a souvent comme nom civil celui de la maison. Cela permettait d'assurer l'autorité patriarcale et la transmission des valeurs et des biens.
Comment au sein de la famille, l'enfant a pris une place considérable, il a eu une promotion sociale formidable. Travaux de Philippe Ariès : il tente de répondre aux préoccupation de la société contemporaine qui est de plus en plus sensibilisée aux mutations récentes de la parentalité et d'autre part à la valorisation de l'enfant. L'idée principale : L'enfance et la conjugalité vont de pair. A partir du 18ème siècle dans les couches sociales favorables, bourgeoisie, aristocratie, une focalisation sur le bonheur conjugal va commencer à se développer. Avant, la famille conjugale n'existait pas vraiment car elle était sous le contrôle de la communauté locale ou sous le contrôle du réseau parental. A partir du 18ème siècle de façon parallèle, une relation intense avec les enfants commence à se développer également. Ce processus s'étend dans les autres couches sociales. Au cours de la 1ère moitié du 20ème siècle pour que ce processus s'étende au classe populaire. Pendant le moyen âge, la société se représente mal l'enfant et même mal l'adolescent. Il n'y a pas de spécificité au groupe de spécificité au groupe d'âge que représente l'enfance, on va le considérer différent tant qu'il a besoin de sa mère ou d'une nourrice jusqu'à 7 ans, à 7 ans, il devient adulte à part entière. A partir du 17ème siècle, des changements considérables au niveau des mœurs, l'école arrive et se substitue à l'apprentissage comme moyen d'éducation. Il y a une complicité sentimentale des parents pour mettre à l'écart l'enfant afin d'assurer sa scolarisation. La famille crée entre elle et la société le mur de la vie privée, c'est autour de ces valeurs que se structure notre actuelle conception de l'enfance. Les parents aimaient leurs enfants même si cet amour avait des finalités très différentes. Rôle de la contraception : - limitation des naissances a pour effet une autre conception de l'enfant, de l'éducation et de la transmission. Michelle Perrot : il est vrai que la contraception se développe au moment même où les enfants sont valorisés sur un plan psychologique, moral et médical. - Allongement de la durée de vie chez les enfants et
adulte. Avec le recul de la mort, l'espérance de vie augmente et vient l'idée de l'envie de construire quelque chose en commun. Ce nouveau bonheur conjugal donne une forte valorisation de l'intimité domestique. Il y a une coupure plus forte entre vie privée et activités professionnelles et émergence de projet ambitieux pour les enfants. Bilan : Le rapport à l'enfant à évoluer sous l'effet de 4 types de Révolution :
D'où une montée de l'individualisme, une nouvelle conception de vie qui place peu à peu l'individu et le souci de soi au cœur des préoccupations sociales. la socialisation de l'enfant est un facteur de l'évolution de la famille. Mise en place de l'école primaire gratuite et obligatoire. Le mouvement prend de l'ampleur après la 2ème guerre mondiale.
Chapitre II. La famille et l'ecoleCours complémentaire : Jules Ferry 1881-1882 En 1881, gratuité de l'école primaire publique, laïcité et l'obligation scolaire entre 7 et 13 ans après l'école primaire, il y a désormais les cours complémentaires pour les enfants des classes moyennes qui allaient au lycée. Transformation profonde dans la structure de l'enseignement secondaire et la croissance rapide de ces effectifs. Au début des années 60, 1 enfant sur 2 ne parvient pas en 6ème et il y a 10% de bacheliers, le bac est très sélectif. 1959 : Réforme Berthoin, obligation scolaire jusqu'à 16 ans. 1963 : Réforme Fouchet, création de CES, Collège d'enseignement secondaire. 1975 : "collège unique": CES+CEG (collège d'enseignement général qui fut avant 1959 les cours complémentaires). Pour l'ensemble des jeunes de 11 à 14 ans désormais, le système prend en charge la totalité de cette classe d'âge. Cette transformation profonde des structures de l'enseignement secondaire se poursuit ensuite au-delà du collège.
1985 : 80% d'une classe d'âge au bac, Jean-Pierre Chevènement , afflue considérable d'élève dans les lycées et tendance à l'allongement de la scolarité s'est accéléré depuis la fin des années 80. Pour résumer, 3 grand chocs : - Choc des années 50, explosion scolaire par :
- Choc de la massification des collèges : surtout pour le 1er cycle dans les années 60 et 70. - Choc au niveau des lycéens et étudiants : dans les années 80 et 90. Pierre Bourdieu : ressentiment à l'encontre du monde intellectuel parisien. Espace de différenciation marqué par des rapports entre dominants et dominés.
Définition : Capital culturel peut se trouver sous trois 3 formes :
Pour la culture, il faut du temps, il y a un travail d'inculcation et d'assimilation : "Le capital culturel est un avoir devenu être" L'habitus c'est un sorte de filtre, de grille de lecture, à travers laquelle nous voyons le monde et qui guide nos comportements, l'habitus se manifeste par un ensemble cohérent de goût et de pratique. Classe dominante Capital social : les relations que nous entretenons avec autrui. Capital symbolique : Ce n'est rien d'autre que le crédit et l'autorité que confère à un individu la reconnaissance et la possession des 3 autres types de capital. Le partage des rôle entre école et famille a été historiquement controversé, 2 problèmes fondamentaux sont soulevés : - Relation concrète entre parents et
enseignants est-elle possible, utile, souhaitable. A voir : J. Keller Hals et C. Montadon : "Les stratégies éducatives" (1991). Et le film
le goût des autres, la prof a dit que si on le voyait on avait 20 alors
j'aurais 20??
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