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Didactique (Rizzo), cours n°5 : le 09/04/03
Il y a 2 grandes familles de façons personnelles de traiter l'information : Les visuels et les auditifs. Il y a une alternance d'évocation visuelle et auditive même si on possède les 2 familles, il y en a toujours une qui prime, elle est plus spontanée. Au sein de ces grandes familles, on a des constantes :
Les paramètres sont :
Pour la Garanderie, les inaptitudes scolaires renvoient à une mauvaise gestion de tel ou tel paramètre. En termes pédagogique pour la Garanderie, la façon de présenter un problème a de l'importance parce que nos habitudes perceptives renvoient à nos évocations, donc l'hypothèse est qu'au niveau visuel, on est bon en orthographe mais quand il y a une scène à décrire, on est mauvais. Il faut connaître les habitudes évocatives des élèves pour pouvoir s'adapter à eux. Autres styles cognitifs :
J. Bruner donne 2 autres styles :
J-L. Gouzien :
Chaque apprenant pilote son approche de manière individualisée :
Pour Meirieu, il ne faut pas tomber dans le délire classificatoire, les dangers de l'inquisition bien veillante.
La pédagogie différencié : C'est une pédagogie à la mesure des styles cognitifs. En 1918 est né le terme "pédagogie différenciée) Il y avait des filières après on est passé à des classes de niveau. La pédagogie différenciée concernait les filières. A partir des années 1970, avec Haby, il y a eu création de groupes de niveau, un décalage entre les forts et les faibles augmentent donc maintenant, les groupes de besoin ne doit être que ponctuel. L. Legrand était le premier a parlé de la pédagogie différenciée, elle se définit comme une pédagogie individualisée qui reconnaît l'élève comme une personne ayant des représentations propres de la situation de formation et à la fois une pédagogie variée qui propose un éventail de démarches s'opposant ainsi au mythe identitaire de l'uniformité faussement démocratique selon laquelle tous doivent travailler au même rythme dans la même durée et par les mêmes itinéraires. Elle renouvelle les condition de la formation par l'ouverture d'un maximum de portes d'accès au maximum d'élèves. Il faut diversifier les méthodes pédagogiques pour le
bon développement formel. Le plus gros dilemme d'un enseignant est la
distance culturel. Texte de Perrenoud : L'Ecole de l'égalité est forcément inéquitable, l'égalité est différente de l'équité (justice). On voit à travers les schémas : la pédagogie transmissive, par objectifs : behaviourisme, ça marche comme une usine (input/output) -on exclut la réflexion, pourtant chacun a un comportement qui soit observable- et le constructivisme.
Les erreurs sont des ratés de l'apprentissage, il faut parler de l'erreur avec les élèves, l'erreur peut être si évidente. Il faut l'apprivoiser, ça permet d'éviter que de façon inconsciente des sensations désagréables liées à l'erreur n'induisent pas un effet répulsif chez les élèves envers les situations d'apprentissage. L'éducation cognitive : Tous les enfants peuvent réussir, l'intelligence n'est
pas un don déposé par des fées à l'exclusion d'autres. Cette
intelligence se construit et se développe, elle serait affaire
d'éducation et de pédagogie. Les qualités physiques existent mais il
faut un entraînement pour devenir champion de tennis par exemple. Tout
est dans le besoin d'entraînement. Méthodes d'éducation cognitives : ARL, PEI,
apprentissage de l'abstraction, les cubes de Mialet, la gestion mentale. L'habillage d'un problème est important :
Quel est l'intérêt de cette méthode ? Positiver le problème de l'évaluation des méthodes d'éducation cognitive, l'effet Hawthorne ou Mayo, le fait de faire parti d'une expérience influe sur les résultats. Il faut tenir compte de l'effet Mayo. L'habillage est important, on a du mal à transférer (c'est loin d'être acquis) un savoir construit dans un domaine particulier. Ce qui importe est la motivation, la confiance donnée par le médiateur ou par l'élève lui-même => confiance en soi => motivation. C'est le schéma du cercle vertueux : affectif / cognitif : interactions entre les 2. Polys :
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