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Didactique (Rizzo), cours n°3 : 

le 27/03/03

 

Contrat : il permet de nommer de façon souterraine les situations d'apprentissage qui renvoient à des attentes, habitudes mais aussi aux mécanismes scolaires.

Dans ce modèle théorique, la relation est dissymétrique. Celui qui sait pose des questions à ceux qui ne savent pas. L'enseignant sait où il veut conduire l'élève et l'élève ne sait pas trop où on veut le mener.

 

Rupture de contrat didactique :

Effet topaze : effet qui montre comment fonctionne le contrat didactique, on essaie de se substituer à l'élève, exemple pour une dictée, l'élève ne met pas de "s" alors on prononce fortement le "sssssssss".
Effet Jourdin : Le professeur de philosophie qui montre que Jourdin fait de la prose sans s'en rendre compte.

Mais en fait , il n'y a pas vraiment acquisition.

Effet papi : l'enseignant donne ses propres explications pour débloquer la situation.
Effet analogique : l'enseignant fait des analogies qui ne tiennent pas lieu d'explication.

L'enseignant avec ces effets fait illusions dans la fonction de connaissance.
Pour le contrat didactique, l'enseignant doit montrer qu'il y a du sens.

La réflexion de la didactique se base sur l'échec de la pédagogie traditionnelle univoque, pédagogie qui considère l'apprenant comme une tête qu'on doit remplir de connaissances or la didactique montre bien que les élèves ne sont pas des boîtes vides. Les élèves participent à la construction de leur connaissances à partir de savoir diffus, extra-scolaire.

L'enseignant doit faire émerger les représentations de l'enfant.

Pourquoi les représentations ? Les enfants ont besoin d'expliquer le monde qui les entoure et le font à partir des modèles explicatifs dont il dispose. Les représentations sont souvent erronées.

Pour faire émerger les représentations : dessin, dire des choses absurdes, contradictoire et on les laisse parler pour découvrir la partie cachée de l'iceberg.

exemple : le poisson se dirige avec sa queue et nage avec les nageoire, ici l'enfant a une représentation du poisson comme un bateau avec son gouvernail et ses rames.

L'idée est qu'au niveau de l'apprentissage, il existe des représentations qui font obstacle à l'apprentissage. Donc le dépassement de ces représentations va constituer un objectif pour l'enseignant.

Situation problème : pédagogie de la prise en compte des représentations. C'est la tâche que choisit l'enseignant pour que les élèves buttent sur un obstacle.

 

Les différents degrés de la transposition didactique :

Transposition didactique :

Le savant scientifique donne le savoir savant qui ne peut pas être enseigné aux élèves tel quel, il doit subir une reconstruction spécifique pour l'école, il doit être adapté à l'école.

Transposition didactique externe :

Passage des savoirs savants aux savoirs à enseigner, désynthétisation du savoir, on ignore le contexte dans lequel a été produit un savoir particulier.

Dépersonnalisation du savoir : cela consiste à établir la séparation du savoir de celui qui a produit ce savoir.

Programmabilité du savoir.

Envisager la succession de contenu selon un ordre de difficultés croissant.

Publicité du savoir :

L'idée que grâce à l'existence de programme, le savoir à enseigner est invisible, cela laisse possible le contrôle social de l'apprentissage de l'élève.

Pratique sociale de référence : il faut élaborer les contenus scolaires à partir des pratiques domestiques, économiques, techniques, culturelles qui peuvent donner du sens.
La didactique s'interroge aussi sur les finalités de l'enseignement en plus des méthodes pour enseigner.

La didactique veut proposer à l'élève des apprentissage scolaires qui soient transférables, qui puissent être réinvestis en dehors de l'école.

Transposition didactique interne :

Passage du savoir à enseigner au savoir enseignés ce qui va être effectivement enseigné. Comment l'enseignant détermine-t-il ce savoir à enseigner, il se retrouve avec des manuels, des recommandations du corps d'inspection, des pratiques de collègues, des attentes supposées des collègues des classes suivantes et surtout il adapte le savoir à enseigner à sa classe, au contexte singulier de sa classe (niveau de connaissances, expériences des élèves)

L'enseignant doit décontextualiser les savoirs par rapport au social et doit recontextualiser en fonction du niveau de la classe, le choix méthodologiques, objectifs spécifiques.

Passage du savoir enseigné au savoir assimilé.

Transposition didactique : travail qui donne objet de savoir à enseigner en fait un objet d'enseignement.

 

Les théories de l'apprentissage.

Chez l'homme, tout est à apprendre

A/ Le béhaviorisme

C'est le conditionnement répondant, on fait appel à un raisonnement.

Influence de la représentation du problème sur la résolution du problème. Il existe des mécanismes internes dans les apprentissages.

Le béhavioriste cherchait à apporter à l'apprentissage une explication extérieure à l'individu : tel stimulus donne tel comportement.

exemple : rats de Tolman : il a été montré qu'ils ont des mécanismes internes pour les apprentissages.

Des personnes ont été exposées 5 secondes à ce dessin :

 

Après quelques temps, on leur demande de représenter ce qu'ils ont vu voilà ce qu'ils dessinent :

Il y a donc structure du matériel utilisé qui tend vers un équilibre.

La tendance générale introduit des significations dans le dessin produit, la reproduction est de plus en plus stéréotypée, de plus en plus conventionnelle.

B/ Le Gestaltisme

On met dans une cage des chimpanzés, à l'extérieur des bananes et à l'intérieur un bâton long.

  1. Le singe essaie d'attraper avec son bras les bananes mais son bras est trop court.

  2. Puis ensuite d'un seul coup le singe prend le bâton et attrape les bananes

Il a eu une illumination soudaine : "insight"

C/ Le constructivisme :

Contrairement au béhaviorisme, il met l'accent sur le rôle du sujet dans l'élaboration, la construction des réponse. L'idée est que tout savoir est une construction du sujet en réponse aux sollicitations de l'environnement.

Piaget avec toute l'intuition de ses prédécesseurs apporte la preuve scientifique que l'évolution se fait par étape.

Le processus mis en jeu par l'enfant pour acquérir le savoir. Il observe, analyse ce que disent les enfants de manière spontanée et leur réaction face à des phrases absurdes, leur fait manipuler des objets, fait accomplir et commenter des actions.

Il part de l'idée que tout être vivant s'adapte à son milieu et pour lui l'intelligence c'est l'adaptation. Phénomène qui s'inscrit dans le mouvement général de la vie. Les enfants ne sont pas des adultes ignorants.

Les enfants devant un animal mort :

  1. assimilation : il dort (incorporation du réel à soi)

  2. déstabilisation : ne comprend pas

  3. Accommodation : adaptation de soi au réel

Assimilation : processus par lequel un individu transforme le monde extérieur afin de le rendre compatible avec son système cognitif.

Accommodation : processus de transformation du système cognitif afin de le rendre compatible avec le monde extérieur.

Le schème : il arrive avec le réflexe et le mode d'emploi pour perfectionner ces schèmes : gestes, actions, réunion de sensation.

Stade développement :

Le développement de l'intelligence se fait par palier :

3 phases existent, cf. Tableau

Période sensori-motrice : bébé : éponge sensorielle. Il lui manque la fonction symbolique qui permet de se représenter les objets absents par une image mentale et de les évoquer par le langage.

0-1 mois : réponse prête, stéréotypés qui permet à l'enfant de répondre aux sollicitations extérieures, ce sont des réflexes qui évoluent et se perfectionnent, on passe du réflexe aux chaînes.

1-4 mois : première adaptation, coordination entre la main et la bouche. Réaction circulaire : résultats découverts par hasard mais qui sont conservés par répétition.

Réaction primaire : réactions qui s'exercent sans intervention du monde extérieur, c'est à dire qu'il s'agit du corps de l'enfant.

Polys :